SHAGGY HOUND "Parklaan" (CD
10 tracks - LOLLI07)
$ 14 - 14 Euros (ppd)
1.Reason
/
2.Killer / 3.Shiver / 4.Such a feeling / 5.Question of time / 6
Sorry now / 7.Going home / 8.There she goes / 9.New station / +
Ghost track.
PRESS
Kérosène
/ Rocksound / Foetustriel
/ Rage / Mix / Indic
/ Ox / Furia / Abus
Dangereux / Oreille Cassée
Kerosene
6 Mai 98
Contrairement aux récents
albums des Bushmen et de Sixpack auxquels on peut les comparer (les
premiers pour le label -et le batteur-, les seconds pour la musique),
cet album des Shaggy Hound ne fait pas effet dès la première
écoute. Peut-être parce qu'inconsciemment, on restait
encore sur le précédent maxi qui était sorti
il ya bien longtemps sur Weird rds et qui s'apparentait réussi
entre Nirvana et le punk-pop australien des Hard-Ons. Peut-être
parce qu'on s'attendait à ce que les titres déboulent
à 100 à l'heure. Et c'est vrai que ceux qui n'ont pas
suivi l'évolution musicale des Bordelais depuis ce disque risquent
d'être fort surpris, voire même de ne pas reconnaître
le groupe. Entretemps, les Shaggy se seront découverts de nouvelles
orientations, de nouvelles influences, une approche différente
que l'on pourrait attribuer au label Revelation et à des groupes
comme Sensefield ("Question of time"), Texas Is The Reason , Samiam
("Going home") ou Sugar. L'urgence d'un punk rythmé a cédé
sa place à des émotions plus posées, à
des structures moins linéaire et des compositions beaucoup
plus ambitieuses. Et quel résultat ! L'arrivée de Simon
à la batterie a son importance dabs l'équilibre du groupe,
et même si on ne le ressent pas forcément à l'écoute
du disque (et c'est un peu dommage), l'impact en concert est, lui,
d'une évidence flagrante. Neuf titres + une plage cachée
(un titre déjà sorti et réenregistré)
et autant de tubes à se mettre sous les dnets, voilà
qui va sûrement les imposer aux yeux de tous. Avec celui des
Bushmen, Lollipop peut se vanter d'avoir sorti deux des meilleurs
albums de ce début d'année. Je m'incline, bravo ! (Dan)
Rocksound
57 Avril 98
Voici enfin le dernier
volet du tryptique Bushmen / Sixpack / Shaggy Hound, le tout à
quelques semaines d'intervalle. Avec cette légion, si les indies
awards existaient, Dieu que la France aurait de serieuses prétentions
aux consécrations suprêmes ! Bushmen et Sixpack viennent
de hausser le débat de plusieurs crans, les Bordelais auront-ils
su relever le défi ? Super challenge ! On annonçait
le nouveau² Shaggy Hound orienté Jawbreaker et là,
avec "Parklaan", Séverine, frank et Simon s'immiscent dans
une voie peu usitée, périlleuse. Peu nombreux sont les
groupes à la jouer post-pop-punk clifornien incluant de fortes
mélodies à consonances beatlesiennes. On pense éviedemment
à Shades Apart, Texas Is the Reason, Promise ring, Knapsack
et Samiam. Shaggy arrive même à nous rappeler les défunts
Anglais d'Elmerhassel, une référence. dans ce genre
d'exercice, il en est certains qui oublient les guitares au bord du
chemin pour peaufiner arrangements et mélodies. Avec Shaggy
Hound, pas de souci, le groupe n'a pas de toute façon eu six
mois pour enregistrer et est donc allé à l'essentiel,
guitares en avant, six-cordes pleines de vitalité. ce neuf
titres (plus un instru en bonus track) a le mérite d(offrir
ce que nous attendions, un beau disque. Il est dommage que Bushmen
et Shaggy Hound partagent le même batteur (et quel batteur !),
ce qui les empêchent de jouer sur une même affiche; imaginez
un concert Somerset / Fake Hippy / Shaggy Hound / Bushmen / Sixpack
! La tuerie totale.... (Patrick Tad Fouhloux)
Foetustriel
12 Avril/Mai 98
A peine introduit dans
le mange-disque le nouveau CD des Shaggy Hound aurait pu surpendre
par son côté poppy. Il n'en fut rien car j'étais
déjà mis au parfum de cette évolution par les
récentes prestations des Bordelais ainsi que par les différentes
compils où ils apparaissaient. Shaggy Hound ralentit le tempo,
affine les mélodies, joue avec force et précision dix
titres qui fleurent bon le label Revelation à certains moments
en tout cas, dix titres authentiques et sans surproduction inutile.
Ce trio bordelais, c'est comme une bonne bouteille de vin qui prend
le temps qu'il faut pour vieillir, le temps qu'il faut pour s'impregner
de saveurs et atteindre maturité et sérénité.
Shaggy Hound c'est ça ! C'est une bonne bouteille qui a pris
de l'âge et qui ne s'en trouve que meilleure. Santé !
(NC)
Rage
34 Mars 98
"Parklaan" est le premier
véritable album des Bordelais convertis de Shaggy Hound. Le
label Marseillais Lollipop (Bushmen) sort coup sur coup deux des groupes
français les plus en vue et les plus prometteurs du moment.
La musique de Shaggy Hound s'est émancipée depuis les
premiers enregistrements. Perfectionniste, amoureux des mélodies,
le trio aime prendre son temps, pour degotter les bons refrains, les
parties de guitares contagieues (Shiver). Il ne peut pas se
satisfaire du plus simple et du plus binaire. Ces derniers mois ont
vu le groupe ralentir ses tempos pour un post hardcore mélodique
plus posé et mélancolique. On vogue dans leaux des dernière
recrues de Revelation, entre Texas Is The Reason (influence indéniablement
présente sur Question Of Time) et Sahdes Apart soupoudré
d'une pincette de Sugar. "Parklaan" est rempli de petites perles émotionnelles
(Such A feeling), de véritables moments de passions héroïques.
l'attente fut longue mais pas vaine. Pourtant, on sent le groupe capable
d'aller plus loin. Shaggy Hound est incontestablement doué
mais il lui manque encore ce petit quelque chose qui le placerait
au niveau des pointures américaines. Un petit quelque chose
que l'on sent à portée de mains. On a confiance. Déjà
que l'on devient chauvin en écoutant "Parklaan", on ose à
peine penser au futur. (Olivier Portnoy)
Mix
47 Avril/Mai98
On l'attendait depuis des
lustres, ce premier album de Shaggy Hound. Moult singles et compilations
nous avaient tenu en haleine et fait patienter. Mais il fallait bien
que les Bordelais se jettent un jour dans le grand bain. c'est chose
faite avce ce premier album enregistré au Pays-Bas. Un pays
où le trio ne s'est ni égaré dans les champs
tulipes ni évaporé dans les coffee-shops. Les dix titres
(un instrumental est caché) qu'ils nous servent sur "Parklaan"
confirment tout le bien que l'on pensait d'eux. Morceaux nerveux,
sensibilité à fleur de peau, puissance maîtrisée,
interprétation intense, influences noise-grungeassumées
sans renier leur sens de la mélodie ni leur personnalité,
et surtout un déferlement de guitares qui ne vous lâchent
pas... Du power-punk avec deux grands P, et un grand groupe. (Jean-Noël
Levasseur)
L'Indic
39 Mars 98
Après avoir aligné
les splits 45 tours ainsi qu'un sept titres sortis sur Weird records,
Shaggy Hound livre ici sa première "longue" oeuvre. Le pied
un rien plus appuyé sur le frein, le groupe décélère
le tempo et met plus l'accent sur les mélodies aussi bien vocales
qu'instrumentales. Si les réminescences hardcore (Shiver,
Such a feeling) persistent et le punk pointe le bout de son nez
au détour d'un jeu de batterie ou d'un riff bien senti, une
certaine retenue est parfois de mide (There she goes). Parklaan
est l'album accompli d'un groupe qui a définitivement mûri,
jouant plus avec les atmosphères et les textures et enrichissant
son vocabulaire musical. Depuis 93, Shaggy Hound a utlisé son
énergie et nous la livre aujoud'hui, gravée sur les
sillons ... pour toujours. (Rahan)
Ox Fanzine
31 Mars 98
Seinem Namen alle Ehre
macht, Lollipop, mal wieder mit seinem neuesten Output Shaggy Hound.
Wie bei den Labelmates Bushmen dominieren dis süssen zuckrigen
Töne, auch wenn man zur Abwechleslung ganz gern mal die Gitarren
krachen lässt. Auf den heimischen Plattentellern rotieren wahrscheinlich
ziemlich oft Sugar und Superchunk, aber auch der Klasse von Texas
Is The Reason ist man sich bewusst. Klarkönnte ich jetzt rumlabern
von wegen "Tja, aber die originale...", aber die Franzmänner
machen ihre sache so überzeugend, dass mir die Lust fehlt gross
rumzumäkeln. Ausserdem ist ihre Art von Emocore die Rockigflockige
und nur bedingt melancholische bzw. weicheierige Ausprägung (und
dass Emocore nicht gleich Emocore ist, ist klar) in Europa bisher
gar nicht so verbreitet, zumindest gibt es hier nicht allzu viel Bands,
die so einen Sound spielen. Bleibt zu hoffen, dass sich die Band auch
mal diesseits des Rheins sehen lässt und nicht wie so viele andere
Kapellen aus unserem Nachbarland nur im Heimatland zum Tanz aufspielt.
***** (dh)
Furia
7 Mars 98
On l'attendait, le voici
enfin arrivé, l'album des Bordelais. Dès la première
écoute, on se dit effectivement que Shaggy Hound a complètement
changé d'horizon muiscal. D'un punk-rock sauvage, basique mais
néanmoins bien executé, on est passé à
une musique plus calme, plus travaillée, plus émotionnelle,
mais qui n'a rien perdu en puissance. Le groupe se dit fervent auditeur
des groupes du label Revelation et cela se ressent dans leurs compos.
On peut les rapprocher de Farside, Shades Apart ou Taxas Is The Reason.
10 titres (dont un instrumental tiré du split avec Cooper)
de grande classe.
Abus
Dangereux 56 Mai 98
Il faut que je vous previenne,
si vous n'avez pas vu les Shaggy Hound sur scène récemment,
si le seul souvenir qu'il vous reste est leur disque précedent,
vous allez halluciner gravement. Car pour avoir évolué,
les Shaggy Hound ont évolué. non pas qu'ils aient viré
Muzo (leur chien), mais parce que de leur punk plutôt pop, ils
sont passés à une pop un peu punk. Les chansons ont
ralenti pour gagner en epaisseur du côté des mélodies
et de leur structure qui est maintenant assez loinde la linéarité.
On pourrait parfois penser à certains morceaux de Drive Blind
(C'est très approximatif comme comparaison) mais avec la voix
de Frank quielle aussi a changé. Une voix qui est devenue plus
aigûe, plus adapté à leur nouvelle orientation
musicale. je ne vous cacherais pas qu'il m'a fallu deux ou trois écoutes
pour balancer mes souvenirs, devenus des préjugés, quand
à la musique des Shaggy Hound mais si l'on prend la peine d'écouter
cet album comme celui d'un groupe totalement nouveau, il a de réelles
qualités, mélodiques en particulier. (Eric)
L'Oreille
Cassée 11 Mars 98
L'évolution de ce
groupe bordelais s'est faîte disque après disque. Avec
cet album le trio arrive à maturité, le hardcore rapide
fait place à la pop-core proche de celle développée
par une partie des groupes de Revelation ou encore de groupe comme
Samiam. l'album a été enregistré en Hollande,
ceci s'explique par leur complicité avec Cooper avec qui ils
ont sorti un MCD sur le même label. A signaler que Simon (le
batteur des Bushmen) a rejoint le tandel d'origine : Franck et Séverine.
Neuf titres remplis de spleen et un instrumental qui devraient plaire
j'en suis sûr aux fans de mélodies ciselées. (LL)
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