JERRY SPIDER GANG "Exile on Mainstream"
(CD/LP - Lolli32)
CD 15 euros / LP last copies 15 euros
(ppd)
FRENCH : Punkrawk
/ Inrockuptibles / X-Rock
/ Rocksound / Abus Dangereux
/ 442eme Rue / Crossroads
/
ENGLISH : Maximum
Rock & Roll / Maximum Rock &Roll (Column)
/
PUNKRAWK
N°14 Decembre 2003
Le Gang est
sur une rampe ascendante, sa progression s'inscrit dans une noble
logique artistique. On pourrait se plaindre du côté prévisible,
pour autant, ce nouvel album au titre provocateur, est différent
du précédent et annonce déjà un successeur
hallucinant. Dans une noble lignée à la MC5/Stooges,
"Exile on Mainstream" se trouve être les faces C &
D cachées de "Supershitty to the Max", l'emblématique
album des Hellacopters. attention, friandise au TNT. (PF)
Inrockuptibles
N°14 Decembre 2003
Le Jerry Spider
Gang ne craint personne. Les guitares qui fendent l’air à l’aveuglette
proviennent d’ailleurs du même lot de munitions, dérobé en 1969 du
côté de Detroit. Entraînés dans les camps Radio Birdman et Stooges,
en compagnie d’autres New Christs ou Turbonegro, ces garçons peuvent
avec Permanent Vacation vous mitonner une interprétation mélodique,
rampante et toute personnelle du Death Trip ou, au choix, vous décrocher
la mâchoire à chaque mesure un tantinet appuyée. Tous leurs camarades
de route, des Dirtbombs aux Hives, vous le confirmeront : le Jerry
Spider Gang n’est pas un nom tout frais à ajouter en fin de liste,
mais un solide pilier du vacarme européen, hors mode, hors temps,
hors de contrôle surtout. (Jean-Luc Manet)
X-ROCK
N°2 Octobre 2003
Le gang toulousain
revient avec "Exile on Mainstream", nouvel album sensationnel ! La
furia des Stooges et du MC5, le standing des Heartbreakers et une
touche glam rendue par un son plus conséquent. Parfait. 9/10 (Patrick
Foulhoux)
ABUS
DANGEREUX Face 85 Decembre 2003
Le JSG a l'humour
iconoclaste, le titre du disque fait foi ! Et aussi la culture subversive,
plaçant en bonne vue une célèbre phrase de Raoul
Vaneige, situ trop oublié, dont certains pensées contribuerent
plus que largement à mettre le feu au quartier latin un certain
mois de Mai 68. Et pour ce qui est de mettre le feu, les Toulousains,
dans leur registre en connaissent un rayon, atteignant avec ce nouvel
album un degré de combustion rarement égalé par
ici. La poudre parle ! Non contents d'exploser leur Detroit punk &
roll à la manière des plus grands, ils piétinent
les plates-bandes de Rocket from The Crypt (Into the dark of the night),
ramènent à la surface les tortueux Union Carbide Production
et noient le disque sous un déluge de guitares féroces
et haute tension. Aucune indulgence pour les mielleux et amateurs
de demi-teintes. Tous les potards sont dans le rouge, l'énergie
chez eux n'est pas une formule creuse. Une des grandes secousses du
moment ! (AF)
Rocksound
December 2003
Y avait-il
disque plus attendu en France cette année ? L'expérience
démontre que les attentes les plus longeues débouchent
souvent sur des déceptions. On fait confiance aux Toulousains
pour conjurer le signe indien. ce nouvel effort, à l'intitulé
en clin d'oeil aux Stones, n'a rien de stonien ni de blues, c'est
gros rock toujours plus sonique et puissant avec des guitares encore
plus épaisses. L'axiome de base reste le même, Stooges
/ MC5 / Heartbreakers avec une touche de New York Dolls. Et le Gang
de régaler son parterre sans cesse croissant de fans, avec
un "Exile on Mainstream" spontané, plein, sans relachement,
pied dedans sur 40 minutes. Tendu, flirtant en permanence avec la
rupture, JSG ne ménage pas sa peine, ce sont toutes tripes
livrées là. Et confirme son statut et va l'amplifier
avec un disque sulfureux et enflammé. A ranger à côté
du tout premier Hellacopters, une constane rassurante chez Jerry spider
Gang. 9/10 (Patrick Foulhoux)
442eme
December 2003
Les toulousains
de Jerry Spider Gang nous pondent un troisième album où le référenciel,
s'il est toujours de mise, n'en est pas moins délibérément tourné
en dérision, comme pour mieux cacher une évidente humilité face à
ceux qui ont précédé. Ainsi, après Creedence Clearwater Revival ("Porn
in the bayou"), ce sont ces bons vieux Stones qui sont (dés)honorés
dans leur grandeur majestueuse (notez bien cependant qu'"Exile on
Main Street" reste l'un des meilleurs disques des cailloux, l'un des
plus authentiques dans ses hommages à la musique populaire américaine,
qu'elle soit blanche ou noire, le choix du Jerry Spider Gang n'est
sûrement pas innocent). Ceci posé, le rock'n'roll survitaminé du Jerry
Spider Gang vous saute à la gueule comme un bébé alien en manque d'affection.
Un rock'n'roll dopé à l'énergie, boosté au 380, enrichi au nitro-méthane,
adjuvé à l'adrénaline. Un rock'n'roll tendu, qui ne connaît pas la
peur ni le ralenti. Qu'ils lorgnent du côté des Hellacopters ("One
day or another") ou de Zeke ("Permanent vacation"), qu'ils encanaillent
quelques cuivres dans leurs orgies soniques ("Into the dark of the
night"), qu'ils reprennent les Saints (bien vu) ou qu'ils défouraillent
plus vite que leurs ombres ("What's wrong with you ?"), Jerry Spider
Gang n'ont jamais rien à envier à personne.
Crossroads
#18 Fevrier2004
Des guitares
incisives, des superbes solos à la Wah-Wah, une voix à faire palir
de nombreux anglo-saxons et une rythmique de folie, tel est Exile
on Mainstream.
Maximum
Rock & Roll #250 March 2004
The JERRY
SPIDER GANG are a bunch of frenchies that I've had truck with in the
past. Exile on Mainstream is a record that I've been listening to
on the train during my morning commute... something about the whiskey-tinged
Motorhead-style rock & roll makes the prospect of full-time employment
a little less painful. For your money you get covers of tunes by the
Saints and Union Carbide Productions, which proves that the Gang have
been doing their homework like they should. They've got hooks. Praise
the Lord. (JH)
Maximum
Rock & Roll #250 March 2004
Hey, I like
the rock and the roll as much as the next guy, but the JSG turn their
rock-attitude up to 11 on their new album Exile on Mainstre amOM (which
gets my award for best-named album of the year). It's got enough guitar
crunch to rattle my teeth loose. Fans of Turbo Negro and the New Bomb
Turks need to check this out. Me, I still need to work my way up to
the grownup table and take small doses at time. Otherwise I might
end up hurting myself. ( Bobby Manic Colunm)
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