GARLIC FROG DIET "Girls just hate ... Garlic" (CD 13 tracks - LOLLI09) :
$ 14 - 14 Euros (ppd)

1.Cosmos 1999 Disaster / 2.Pesticide Man / 3.Wasted Time / 4.Eldon Hoke / 5.Information OD / 6.My Oh My... / 7.I'd Rather Do Nothing / 8. Rage Against Everything / 9.I'm A Space Dick / 10.That Kind Of Girl / 11.Like You'd Like To Be / 12.La Fin Du Monde / 13.Snailboy

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Abus Dangereux / Kerosene / Rage / Rocksound / 491 / Earquake / WIL / Kill... What

Abus Dangereux 60 Mars 99

Presque vétérans de la mouvance popcore de par ici, les Lyonnais de Garlic Frog Diet prennent le temps de faire les choses. Et du coup les font bien. Les compos sont bétons et l'humour (la pochette déjà...) ne leur fait pas défaut. 13 titres, et rien à jeter, où s'entrecoisent guitares du feu de dieu, calvacades frénétiques ("My oh my", "Rage against everything") et vocaux finement ajustés, n'oubliant jamais leur fonction première, la seduction harmonique. Le groupe depuis "12 killer disco tunes" a changé de guitariste sans que cela provoque de notable révolution. Garlic frog Diet reste d'une redoutable efficacité sans pour autant hésiter à tester les routes moins balisées ("I'm a space dick") avec le même succès. Et leur cover de R.E.M (la fin du monde !)n'est pas la dernière des surprises. Decidément, comme l'ail, le trio rhodanien reste une valeur sûre ! (A.F)

Kerosene 8 Printemps 99

Il aura fallu qu'on nous annonce un nouveau Garlic pour se rendre compte qu'on avait presque rangé le trio Lyonnais dans la liste des disparus alors qu'il n'avait jamais officialisé de fin pure et simple. Il faut dire que leur dernière apparition ne date pas d'hier, que les obligations de chacun des membres ne favorisaient pas un investissement conséquent et qu'enfin, la musique des Garlic avait visiblement du mal à trouver leur public. La soif de jouer aura donc été plus forte que ces considérations et c'est ainsi qu'on les retrouve (sur et c'est une bonne surprise LollipopRds) avec 12 nouveaux titres auxquels ils ont rajouté le "Rage against everything" (qui en met plein la vue et de belle façon à tous ces groupes démagos à la RATM) qui était déjà sur la compile Wool. Au moment de lancer le CD, on se demande ce qui va nous arriver tant les premières secondes sont... déconcertantes. Il faut attendre une bonne minute pour retrouver ces grosses guitares et ce chant pop énergique chers aux Garlic. On retrouve un peu de Drive Blind par-ci par-là et on pourra toujours se demander si leur musique n'est pas un peu décalée par arpport au reste des productions actuelles. Avantage ou handicap ? L'intérêt ou non du public apportera une réponse, reste qu'il y a de la qualité à revendre et de bons moments à passer ("Wasted tim", Eldon hoke", "Rage against everything" entre autres). Même si le style de Garlic Frog Diet est tout sauf definissable ! Ah oui la pochette est chouette aussi. (Dan)

Rage 42 Mars/Avril 99

Venus à l'improviste troubler l'ordre établi avec leur hardcore poppy en plein essor grunge, ces Lyonnais jouaient hier aux têtes brûlées option kamikaze... mais quels pets de fraîcheur que ces anciens Smells Like Yeti ou Democrises. Encore aujourd'hui, le EP et l'album précités sont garantis anti-rides. Les Garlic Frog Diet aussi. Bien sûr, le succès n'a jamais frappé à la porte de leur camping-car mais les Garlic s'en tamponnent. Ils ont toujours voulu faire les pitres savants, pas du marketing esbroufe. Ca s'est su, et nombreux sont les pieds nickelés (des anonymes mais également Samiam, leurs cousins d'Amerique!) quie leur témoigne un franc respect. ravis, les Garlic oublient donc leurs tristes boulots alimentaires (même si le batteur possède un doctorat en astronomie et étale son savoir au planetarium de Vaux-en-Velin) et sortent ici leur troisième album en près de dix ans. Adrénaline bouillante et breaks inédits y font bonne figue et si le groupe conserve sa crédibilité punkcore, il le doit aussi à son humour. Quelle bonne idée d'avoir inclus un sample agitée de louis de Funès ("le Grand Restaurant") ehn prélude à Snailboy. Du Garlic qui fouette. (Emmanuel Potts)

Rocksound Mars 99

-Dis donc, t'aurais pas un peu forcé avec la persillade sur tes cuisses de grenouilles ? - Chérie, je suis l'ordonnance du toubib à la lettre. - Ouais, et ben on se croirait au Salon De l'Ail quand tu ouvres le bec ! Ce soir , tu restes là, tu ne viens pas au concert ou alors tu parles à personne. Deux heures plus tard... Petit club sombre. Le trio monte sur scène. Devant, s'agglutine la gente masculine. Au comptoir les filles tiennent leurs verres d'une main en se pinçant le nez de l'autre. Les Garlic entament un "Cosmos 1999 Disaster" comme un NoMeansNo reprenant les B 52's. Les filles tombent à genoux, l'odeur de l'ail passe par les enceintes de la sono. Le batteur annonce le second titre "Pesticide man"; toutes les filles se ruent vers la sortie. Les plus téméraires, tout en restant à l'exterieur , pointent une oreille à l'entrée, histoire d'écouter ce qu'il se passe. L'orchestre de jeunes liliacés sur pattes régule son tempo. Le changement de guitariste n'a pas grosse incidence ni sur le fond ni sur la forme. le fond de commerce est punk d'obédience californienne pour la vitrine, mais l'épicerie propose aussi sur ses rayons, des cagettes de hardcore (fumé au double pédalage), des barquettes de melvineries plombées, des petits paniers de métal pur et des sacs de cinquante kilos de rock. Les Caveglia du rock n'entrent pas souvent dans la surface de réparation, ceci est leur troisième offensive en huit ans, mais ils font mouche à chaque fois. Avec GFD, l'oignon, fierté culinaire lyonnaise, va se voir supplanter par l'ail au train où vont les chaises. (patrick Tad Foulhoux)

491 Fevrier 99

Voici venu le temps des rires et des chants; le temps du punk rock, des aulx en chemises et des rages de dents. Mélange pour le moins détonnant puisque d'après les dernières prestations du trio sur les scènes locales, on a pu s'apercevoir qu'il n'avait pas perdu la main ni l'envie de détremper la chemise. Garlic persiste et signe son 3eme album sans se soucier des nouvelles modes rechno-logiques de masse. Entre les mélodies suaves s'immiscent des pamphlets agressifs, limite violence gratuite (mais quoi de plus normal). Il faut dire que le nouveau terroriste à la guitare a eu le bon goût de pimenter la sauce, Rage against everything résume relativement bien l'état d'esprit du bonhomme. Ajoutez dans le chaudron des intros à la Moving Targets -période tous les albums - et vous comprendrez pourquoi les moustaches du batteur monté-turbo-négrin ont poussé vite dans l'insert.... Merci Garcimore (more more) pour ce nouveau tour de passe passe. (zine)

Earquake 63 Mars Avril 99

Je ne pensais pas que ce groupe existait encore, le retard dans la sortie de ce troisième album s'explique en fait par un changement de guitariste. l'album commence par un "Cosmos 1999 Disaster" (voilà une série qui est d'actualité !) et c'est parti pour 13 titres de punk / hardcore mélodique avec un chant très fluide, disons même très pop et vite enraînant, et des guitares quie restent grinçantes.

WIL 17 Mars 99

C'est une véritable surprise de voir sortir l'album de Garlic! L'un des survivants de ces dernières années de power pop et de hardcore mélodique en France. On retrouve les épices qui donnaient de la constitution à des groupes comme Shaggy hound, une patate et une joie de vivre semblable à Greedy Guts...Des chants très travaillés un peu "beach" par moment. Des tubes comme "Rage against everything" ou ce magnifique premier titre qui commence comme un vieux truc ricain. "Cosmos 1999 Disaster" me semble le meilleur track de l'album. Des petites guitares à la Dead Kennedys et ce côté kitch premier voyage dans l'espace ! L'ambiance est très bien reproduite avec toujours des chants hyper travaillés...Au total 13 titres pour préparer les beaux jours ensoleillés. (CP)

Kill... What ? 7 Mars 99

Le gros rock des Garlic Frog Diet est de retour. Mélodiquement incliné, énergitiquement motivé, le trio lyonnais ne change pas beaucoup au cours des années. Peut-être parce qu'ils n'ont jamais copié un autre groupe en premier lieu mais juste joué ce qu'ils avaient en eux. Un punk-rock joué par des mains de maîtres comme chez leurs cousins ricains de Shades Apart. Un groupe qui ne passe pas de mode.

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