THE BUSHMEN "Life's hard then we
die" (CD 12 tracks - LOLLI06)
$ 14 - 14 Euros (ppd)
1.Just
gas oil / 2.Charlie pays no more / 3.Life boat / 4.Wan kopek
/ 5.Dear Deirdre / 6.Brand new cake / 7.Who do you think you are
/ 8.Quiet / 9.Lost in space / 10.Not anymore / 11.Isolation / 12.Poxy
gob + ghost track
Maximum
Rock & Roll / Abus Dangereux / Rocksound
/ Rage / Guitares & Claviers
/ Kérosène /
Furia / Kill... What ?
/ WIL / Foetustriel / L'Oreille
Cassée
Maximum
Rock'n'Roll 178 Mars 1998
This is a pretty decent
mid-tempo pop punk. Sort of like JAWBREAKER at times. Interesting
singer that occasionally sounds like a sober Paul WESTERBERG. Sort
of like DAG NASTY with a heavier guitar sound.
Abus
Dangereux 55 Février / Mars 1998
Je dois vous confesser
que j'ai eu du mal à aborder cet album. La première
écoute m'avait laissé un peu froid (étrangement
car j'avais précedemment apprécié au premier
coup les productions des Bushmen) mais d'évidence, un mécanisme
avait été enclenché puisqu'un certain goût
de "revenez-y" m'a poussé à remettre le disque dans
la platine une fois, deux, trois... fix fois ! Damned, j'étais
piégé ! Parce que les BUSHMEN nous ont innocemment pondu
là une petite merveille de disque punk rock aux mélodies
de guitares magnifiques, avec plein de churs et une qualité
de composition qui ne peut laisser indifférent. Le résultat
est quasiment une compilation de tubes (est-ce pour cela qu'ils ont
repris "Quiet" de leur précédent maxi ?) comme on n'en
voit pas tous les jours. Mais ces chansons vont largement au delà
de l'aspect divertissant jouant également avec vos émotions.
Deux mots également sur la pochette, fort réussie avec
cette autruche crêteuse et gueularde et surtout un goût
prononcé pour le kitch. (Eric)
Rock
Sound 54 Janvier 98 (+ titre sur CD sampler)
La nouvelle vague française
déferle. Nous avons vu Fake Hippy dernièrement et, histoire
de patienter jusqu'aux prochains Shaggy Hound et Sixpack, c'est l'attendu
premier album des Limougeauds qui vient mettre de l'essence sur le
brasier. Attention aux incroyables Parisiens de Somerset, on vous
en reparle le mois prochain. Si, comme ses congénères,
Bushmen ancre ses racines dans le terreau power-pop-skate-punk californien,
le quatuor déploie ses branches outre-manche. Il serait vain
d'éluder l'influence de Jawbreaker sur les Limousins, influence
partagée avec Leatherface (qui reprendrait du service!). Pour
vous en persuader, tentez seulement l'hymne essentiel des Bushmen,
"Who do you think you are?". Il est de toute façon inutile
d'attendre cette plage pour succomber au charme des BUSHMEN qui empilent
ici une série de hits. Au fil des écoutes, on se prend
à vouloir réécouter Big Drill Car, Shades Apart
et le meconnu Amchair Martian. Un signe ! Bushmen était attendu
au coin du bois tant il promettait, voilà une patience récompensée
au-delà des espérances. Comment évoquer Bushmen
sans parler de la grosse frappe du batteur qui officie aussi avec
Shaggy Hound ? Une vraie attraction ! Ce " Life's Hard, Then We Die
" serait loin d'être ridicule sur des labels comme Alias, Cruz,
Jade Tree, New Red Archives, voire Epitaph. Mais Bushmen est français
sur un label français : handicap quasi-insurmontable ? A vous
de nous faire mentir. (Patrick Tad Foulhoux)
Rage
32 Janvier 1998
Depuis quelque temps, Bushmen
est le nom qui circule. Les fanzines ne parlent plus que d'eux, les
groupes ne tarissent plus d'éloges à leur propos. "Life's
hard then we die" arrive au moment opportun. On y retrouve ce qui
faisait le charme de "Quiet", leur premier quatre titres autroproduit
sorti l'année dernière. Un punk rock d'une rare finesse
issu d'un subtil mélange entre une pop péchue anglaise
et un rock australien inoxydable. Malgré un titre pour le moins
déprimant (La vie est dure puis on meurt) les Bushmen excellent
dans les compos enjoués. Les Limougeauds ne se posent aucune
question. On joue sans remords, sabs arrière pensée,
sans plan de carrière défini. On joue pour se faire
plaisir. Et on va à l'essentiel. Les BUSHMEN privilégient
les mélodies, mises en avant par la voix si caractéristique
de leur chanteur. 12 titres et autant de tubes. Un album qui relève
de l'exploit. Superbe ! (Olivier Portnoy)
Guitare
& claviers 198 Fevrier 98
Nous avions déjà
collé d'autorité Le Havre et certaines villes de Suède
sur la carte d'Australie. Il va désormais falloir y rajouter
Limoges. Avec ce premier album (après divers singles et compilations)
aux forts relents de Cosmic Psychos ou Screaming Tribesmen, les Bushmen
réduisent en effet à leur plus simple expression les
distances entre le Limousin et la Nouvelle-Galles du Sud. On leur
prêtera également quelques inclinaisons britanniques
contractées auprès de ce que la power-pop peut avoir
de plus punk, voire d'autres penchants plus filigranés pour
le hardcore mélodique façon Down By Law ou Supersuckers.
En bref, ce rock'n'roll-là se vit en apnée, sans trop
laisser de place à la morosité ni au superflu. A des
guitares abrasives, en perpétuelle recharge de vitesse, répond
une section rythmique drue comme une barbe de trois jours. A l'instar
des Backsliders, TV Killers, Gutter Kids et autres activistes locaux,
les Bushmen entretiennent une flamme menacée mais toujours
aussi vive. Toujours dans le rouge, red comme la justice en somme.
Au juste confluent d'une tradition pugilistique trentenaire et de
ses applications aux terrains de jeux modernes, "Life's hard, then
we die" n'engendrera certes pas la révolution mais pourrait
en fournir les armes, au cas où... (Jean-Luc Manet)
Kerosene
6 Mai 1998
Vous serez déjà
nombreux à connaître ce disque au moment de lire cette
chronique (si ce n'est pas le cas, courez l'acheter et revenez lire
la suite après). On ne peut pas dire qu'on s'avance en terres
inconnues puisque d'emblée, le premier morceau "Just gas-oil"
est celui qui figure sur la compil Kérosène... Pour
le reste, la plupart des titres avaient déjà pu être
entrevus en concert... Non, la surprise est ailleurs... Elle réside
dans la perfection que les Bushmen ont su donner à chaque morceau.
Un son quasiment parfait, des arrangements subtils sans être
de trop, des enchaînements imparables... le reste on connait
: une vois hyper-reconnaissable sachant moduler ses émotions
à merveille, une rythmique d'une puissance rare pour le style
(on ne dira jamais assez de bien du batteur qui est également
celui des Shaggy Hound), des guitares inspirés et des titres
magnifiques (tous sans exception). Power-pop, punk... à quoi
bon cataloguer ? La musique des Bushmen est complètement personnelle.
Le tout sur un label dont la côte ne cesse de monter. Personnellement
je me demandais comment ils pourraient faire mieux que les morceaux
qui ont parsemé bon nombre de 45t... hé bien je dois
dire que même si la musique a évolué, le pari
est largement gagné. Et dire qu'ils font ça juste pour
s'amuser... (dan)
Furia
7 Mars 98
Après une multitude
de participations à des splits et compiles, voici enfin le
premier album des Bushmen, tant attendu après le 4 titres "Quiet".
L'ensemble est à la hauteur de tout ce qu'on avait pu entendre
auparavant : une musique fort mélodique, puissante, travaillée
et parfois spped, dont l'empreinte australienne se fait sentir ici
et là. C'est de très haute tenue, et on ne peut que
se rejouir de voir ce genre de groupe fleurir et réussir.
Kill...
What ? 6 Mai 98
Je l'attendais celui-là
! Je m'étais rongé les bouts de doigt sur leur maxi
"Quiet", impatient d'apaiser mon besoin de chair fraîche et
voilà que débarque leur premier album explosif de bout
en bout ! L'évolution est flagrante chez les Bushmen depuis
leurs premiers titres. Ils ont trouvé leur marque, leur identité
musicale et c'est avec sincérité que ces australiens
de Limoges voguent dorénavant sur les vagues d'un punk-rock
mélodique touché par une grâce émotionnelle
peu commune. Quelque part entre Samiam et Knapsack! Le coup de grâce
final !
WIL
14 Fevrier 98
Beaucoup d'entre-vous attendaient
le long métrage du gang de Limoges. Ils reviennent de Bruxelles
avec leur album 12 titres qui arrachent tout. Le plaisir est intense
et plus je l'écoute plus je l'aime. Les Bushmen nous ont ponduun
oeuf d'autruche qui ressemble à un oeud d'autruche et pas à
autre chose. Souvent les groupes sortent un album alors qu'ils ne
sont pas toujours prêts. On s'aperçoit de la grande maturité
de celui-ci. On appreciera forcément "Quiet" ou encore le rogolo
"Poxy Gob" mais on sera de toute façon accro à leur
méga tube "Who do you think you are ?" On purra trouver également
"Lost in spac" qui figure sur le CD 4 titres autoproduit et un "Not
anymore"un peu nirvanesque. Il y a aussi un gros délire en
fin de bande... et puis merde, vous avez intérêt à
acheter leur album passque merde... Tout est bien balancé et
s'écoute d'une seule traite avec une production excellente
et un label qui culmine désormais parmi les grands. Une pièce
incontournable de la scène mélodique.
Foetustriel
11 Mars 98
Celui-là, la presse
l'a encensé. Des chroniques par-ci, d'autres par-là,
et pas les moins élogieuses. A juste titre d'ailleurs, car
ce premier album est une réelle bombe. Leur premier maxi n'était
vraiment qu'un apéro-Bourges quand on écoute les nouveaux
titres enregistrés. Et ces Limougeauds n'ont qu'une seule ambition,
celle de s'amuser en jouant un bon punk-rock. C'est beau. (NC)
L'Oreille
Cassée 11 Mars 98
Leur mini CD "Quiet" nous
a servi d'amuse gueule, "Life's hard" est un festin raffiné...
Douze plats nous sont offerts avec comme fond de sauce un pun-rock
relégant pas mal de combos US au rang de faire-valoir ! Plus
percutant que celui de Shaggy Hound, ce disque devrait rallier à
sa cause un public plus large. Les guitares sont plus incisives ,
les rythmes plus rapides, le chant plus rocailleux. On ne craint pas
l'indisgetion au contraire, on en redemande, à ce niveau c'est
de la boulimie et alors il n'y a pas de mal à se faire du bien.
(LL)
Back
/ Retour